Chronique du ‘’pendant’’ : quand l'éphémère devient durable !

Publié le par le-furet-du-retail

Il n'y aura certainement pas ''d'après'' ... mais un ''pendant et avec". 

Nous avions tous tellement parlé de cet ''après'' Covid. Certains n'aimaient pas ce terme et ils avaient en partie raison, comme ceux qui contestaient en 2019 le terme de ‘’retail apocalypse’’... 

Mais plus qu'une crise sanitaire éphémère, avec un avant et un après, nous sommes rentré dans une phase plus grave globalement car liée à une évidence naturelle oubliée : les virus sont bien les véritables prédateurs de l'espèce ''homo''et on avait fini par penser que le progrès nous en épargnerait ... ou qu'on le surmonterait.

Car même si les morts sont certes moins nombreux que de par le passé et ses épidémies, les dégats collatéraux, sociétaux, économiques, politiques eux seront dévastateurs. La bataille sera longue et la question n'est donc plus de reconstruire après, mais bien d'apprendre à vivre avec... et que les affaires reprennent au plus vite.

Moi-même je militais plutôt sur une vigilance non pas sur ‘’l’après’’ mais plutôt sur ‘’l’après-après’’. Car c’est seulement une fois cette crise passée que l'on aurait pu analyser son impact sur nos comportements et que l'on aurait pu y voir plus clair, reconstruire et tout faire revenir à ''comme avant''.

Mais c'est quand cet ''après'' ??? La rentrée de Septembre, l'hiver (imaginez les distances sociales et gestes barrières dans une benne téléphériques aux sports d'hiver ... ) en 2021 ? Mettons-nous en tête que cela ne sera peut être jamais et que nous sommes bien rentré définitivement dans un ‘’pendant et avec'' . Alors autant le prendre en toute conscience et sereinement ! Nous sommes allé trop loin dans le risque ... 

Et ce n'est pas une vengeance sur l'humanité, ni de l'espèce, ni politique, ni des ''esprits'' ou de Satan ... les virus ont toujours existé. Certes la surpopulation et la concentration des peuples sont déjà certainement un facteur aggravant, mais nous prenons simplement une leçon de ''sciences de la vie'' avec laquelle - et face à nos imprudences -  il serait préférable de se mettre en perpective que l'on devra toujours composer ''avec''.

Cela s'appelle Grippe, Gastro, Covid19, Ebola, Sras ... demain c'est devant nous. Et pour le commerce, et notament le ''magasin'' et son effet de massification des clients à un instant T, les effets ne seront plus jamais neutres, et il faut repenser plutôt qu'espérer à un retour ''comme avant'', et chichement. Force est de constater que ce que l'on pensait comme éphémère et qui devait permettre de passer la vague de la crise, est devenu durable. Les conséquences et changement fondamentaux à gérer sont dors et déjà connus  principalement centrés sur la gestion des flux en proximité et le contact physique, tant magasin que bureaux, entrepôts, transports en commun ...

 

La fin d'un symbole : La poignée de main était le signe de confiance ultime. Les accolades et embrassades sont des choses ennuyeuses à ne plus pratiquer, mais la symbolique poignée de main qui fut créée au départ comme un signe de confiance  : on tendait la main pour prouver que l'on n'allait pas dégainer son épée ou que l'on était sans arme ... depuis l'origine de 'lhomo sapiens - et devenue ''give me five'' - est donc en danger elle même. 

Tout devra être revu fondamentalement pour pouvoir espérer revivre normalement avec une crainte accrue de l’autre ( même si cette valeur semble relative pour certains vu les encombrements occasionnels sur les plages ou dans les fêtes du foot..)  et du ‘’toucher’’, un repli sur soi, une remise en cause de sa propre vie et de ses modes de consommation ... Subit, testé et approuvé on devra vivre avec un environnement qui devra composer avec nos gestes et craintes, et reconstruire autour. 

Mais surtout il va falloir savoir positiver face ce nouvel état de fait et le vivre comme un nouveau challenge de vie et de société pour tous ! Et surtout ne pleurnichons pasn, réfléchissons positivement et construisons notre monde différemment, car le scotch, le plexyglass et l'éphémère n'y suffiront pas. 

Nos vacances ne furent pas les mêmes, la rentrée ne sera pas ''normale'', la reprise du travail non plus, les schémas du travail, les relations … L’homme à retrouvé son prédateur  Et désormais il va falloir respirer notre monde autrement. 

Publié dans Chronique

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